Les ERIS où équipes régionales d'intervention et de sécurité créées en février 2003 ont comme mission essentielle de renforcer le personnel pénitentiaire en place lorsque des évènements exceptionnels surgissent au sein des prisons.
Cette " nouvelle génération de surveillants" spécialement formée peut intervenir pour maintenir ou rétablir l'ordre dans une maison d'arrêt, notamment lors des remontées de promenade ou de sport ou pour consolider la surveillance d'une activité ou d'un quartier précis. Véritable force d'intervention, la présence de ces unités spécialisées peut s'avérer nécessaire pendant certaines opérations de fouilles et particulièrement, en cas de tensions ou d'émeutes.
Le recrutement de ces équipes est réalisé en interne, c'est à dire au sein du personnel de surveillance. Les candidats doivent répondre à certaines conditions d'ancienneté, d'aptitudes physiques et psychologiques.
Les candidats sélectionnés doivent suivre une formation théorique et pratique de 6 semaines. Ils y apprennent par exemple, plusieurs techniques d'intervention, un enseignement assuré notamment par la direction du GIGN.
A ce jour, dix équipes régionales ont été spécialement formées et équipées pour agir en cas de tensions dans un établissement et en cas de difficultés, 230 membres sont aujourd'hui mobilisables.
Le 3 décembre dernier, Dominique Perben, lors d'une réunion avec les principaux responsables de l'administration pénitentiaire a estimé que le premier bilan concernant l'action des ERIS était " très positif ". Selon le ministre de la justice, les équipes régionales ont réalisé " plus d'une vingtaine d'interventions depuis le mois d'octobre, toutes couronnées de succès ".
Pour aller plus loin :
Dossier de presse sur le site du ministère de la justice
Le site de l'OIP (observatoire international des prisons)