Selon la préfecture de Charente, pas moins de 120 agents pénitentiaires épaulés par une quarantaine de policiers dont des équipes cynophiles ont participé à la fouille de la prison d'Angoulême.
Débutée mardi dès 6 heures du matin, elle a pris fin aux alentours de 16 heures.
Dans son communiqué la préfecture indique que cette fouille générale s'est déroulée sans incident et qu'elle a permis de découvrir des armes blanches, un téléphone portable ainsi que de petites quantités de stupéfiants. Un nunchaku et divers objets hétéroclites de confection artisanale ont également été découverts soulignent encore les services préfectoraux.
En ce qui concerne les armes blanches, il s'agit d'armes confectionnés à l'aide de paires de ciseaux, de couteau de cuisine modifié et de coupe-papier.
Toujours selon la préfecture de Charente, la maison d'arrêt d'Angoulême a été ouverte en 1889. Elle accueille actuellement 210 détenus alors que sa capacité maximum est de 192 places.
Le 14 mars dernier, le Garde des Sceaux, Dominique Perben avait annoncé la création d'un plan de fouilles spécial visant les établissements pénitentiaires " les plus sensibles ". La prison d'Angoulême est ainsi, le 34e établissements concernée par ce plan.
Pour aller plus loin :
Sur le site du ministère de la justice :
Le musée national des prisons - Visite par thèmes
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