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SOCIALE
La vie de ces français suivis pour "troubles psychiques ou mentaux"
Selon une enquête publiée par le ministère de la Santé, 1,2 million de Français consultent régulièrement pour "troubles psychiques ou mentaux". Ce sont les femmes entre 40 et 50 ans qui consultent le plus. A ce chiffre, il convient de rajouter les 47.000 personnes vivant en institutions psychiatriques.



Vendredi 25 avril 2003

Aurore Mercier

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Le quart des patients reçoit une allocation pour raison de santé. 6% sont placés sous protection juridique.


 

La fréquence de ces consultations régulières varient avec l'âge. Ainsi, les hommes consultent plus entre 30 et 40 ans. Si le rapport montre que les derniers sont majoritaires en institution psychiatrique, ce sont les femmes qui sont les plus nombreuses à vivre à domicile et à consulter régulièrement pour "troubles psychiques ou mentaux" avec une augmentation de ces visites à partir de 40 ans.

Le milieu social

La demande de soin est plus importante pour les enfants, les adolescents et chez les jeunes adultes. Ce sont parmi les employés et les professions intermédiaires que l'on trouve la plus grosse proportion d'hommes et de femmes qui se font suivre régulièrement. A l'inverse, ce sont chez les cadres, artisans, commerçants, et chefs d'entreprises que cette proportion est la plus faible. Chez les hommes, il faut noter que ce sont les employés et les inactifs qui consultent le plus. Dans trois cas sur quatre, les patients sont suivis par des psychiatres et un quart d'entre eux le sont par des psychologues ou autres spécialistes non-médecins.

Des tabous qui persistent

Qautre personnes sur dix déclarent ne pas pouvoir préciser la nature de leurs troubles. Ceux les plus fréquemment avoués par les patients sont les troubles de l'humeur (la dépression ...). Avec 46%, ces type de trouble sont le plus souvent déclarées, viennent ensuite les déficiences intellectuelles (15%). Seulement 5% des personnes interrogées déclarent être suivies pour troubles du comportement.

Isolement affectif et professionnel

Ces patients déclarent plus que les autres des déficiences physiques, motrices ou viscérales. Ainsi, les troubles du langage sont sept fois plus fréquents. Ils déclarent aussi 2 fois plus de douleur. On assiste également à des restrictions d'activité dues le plus souvent à des problèmes de mobilité. Une personne sur cinq garde le lit ou reste au fauteuil ou encore déclare avoir besoin d'aide pour la toilette, l'habillage ou pour sortir. Ces nombreuses difficultés entraînent une demande d'aide pour les tâches de la vie quotidienne. Ils sont seulement 40% à exercer une activité professionnelle. Le taux de chomage restant très élevé (45% chez les hommes). Ils sont moins nombreux à lire, écrire ou compter que dans la population ordinaire. Leurs loisirs sont limités, les départs en vacances moins fréquents. Ils vivent souvent dans un isolement affectif. La moitié seulement, des personnes suivies déclarent vivre en couple contre 7 sur 10 dans la population non suivie.

Le quart des patients reçoit une allocation pour raison de santé. 6% sont placés sous protection juridique.

Source : Ministère de la Santé

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