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Le jour où Édouard se rebelle.

Lundi 24 juin, Edouard Balladur a dit non au dirigisme du parti chiraquien en décidant de ne pas se soumettre à la primaire organisée au sein de l'UMP afin de choisir qui de lui ou de Jean-Louis Debré devait être candidat à la présidence de l'Assemblée Nationale.

E.Balladur - Photo Assemblée Nationale
Jeudi 27 juin 2002

Var Idrissa

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Édouard Balladur transgresse les ordres.

Jean-Louis Debré donné grand favori, est sidéré par cette décision et Jacques Barrot de son côté, ne peut que constater que l'UMP n'est pas vraiment le "grand parti de la cohésion" qu'il appelle de ses voeux.

Edouard Balladur depuis un certain temps ne le cachait pas : obtenir la présidence de l'Assemblée Nationale serait le couronnement de sa carrière politique.
Mais, c'était sans compter sur les manoeuvres de couloir habituelles dans ce type de circonstance. Jean-Louis Debré se déclare finalement, candidat officiel du Président Jacques Chirac et de Jean-Pierre Raffarin et annonce dans le même temps la tenue de primaire pour départager les deux prétendants au perchoir.

Dans un premier temps, E.Balladur affirme accepter de se soumettre à la décision de son parti. Mais Alain Juppé bien décidé à verrouiller l'élection tranche dans le vif en décidant que seuls les parlementaires «étiquetés UMP» pourront prendre part à cette primaire interne. La décision du Président de l'UMP exclut donc la trentaine de députés UDF dont le coeur penchait plutôt en faveur de l'ex-Premier Ministre. C'est donc un coup dur pour Edouard Balladur qui sait pertinemment qu'au sein de la seule UMP fortement chiraquienne, il n'a aucune chance de l'emporter.

A Jacques Barrot cependant, il redit son accord de principe en précisant toutefois que cette primaire se devait d'être "irréprochable". Mais Jean-Louis Debré lui donne l'occasion de se dédire lorsqu'il évoque l'instauration de procurations pour le vote.

La campagne est lancée et les députés vont faire l'objet de tous les soins. Ainsi, Jean-François Coppé leur organise fort opportunément le lundi soir, en présence de Jean-Pierre Raffarin, une petite soirée, histoire de leur rappeler leur devoir de cohésion.
Devant ce forcing et malgré les garanties données par Jacques Barrot qui disait se porter "garant de l'objectivité, de la transparence de toutes les procédures utilisées", M.Balladur va tenter le tout pour le tout. Il soumettra sa candidature directement devant l'Assemblée et sans passer par la case "primaire".

Un véritable duel va dès lors opposer les deux hommes, duel dont se serait bien passer le nouveau Président de groupe : Jacques Barrot.

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