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INSTITUTIONS
La déclaration des groupes politiques

Déclarations politiques du groupe UMP remises à la présidence de l’Assemblée nationale le 25 juin 2002, en application de l’article 19 du Règlement de l’Assemblée nationale.

Jacques Barrot - Président de l'UMP - Crédit A.N
2 juillet 2002

Rachid Halloui

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Groupe union pour la majorité présidentielle

Fidèles à l’esprit, comme à la lettre, de la Constitution de la Ve République et unis autour du Président de la République élu le 5 mai 2002, les députés soussignés se constituent, par la présente déclaration, en groupe de l’Union pour la Majorité Présidentielle.

Plus que jamais attachés aux valeurs de liberté et de solidarité, ils abordent cette nouvelle législature avec la ferme volonté d’agir au plus près des préoccupations quotidiennes de tous leurs concitoyens. Ils entendent donner, par leur action législative, une traduction concrète aux engagements pris devant les Français lors des campagnes présidentielle et législative.

Restaurer l’autorité de l’Etat.

Convaincus que ni la liberté, ni la justice sociale ne sont effectivement garanties dans une société minée par l’insécurité, les députés du groupe de l’Union pour la Majorité Présidentielle œuvreront avec constance et détermination pour rétablir la sécurité et la tranquillité de tous.

Rétablir la sécurité partout sur le territoire suppose de restaurer l’autorité de l’Etat, de renforcer les moyens mis à la disposition des forces de police et des services de la justice, mais aussi de mieux coordonner l’action de l’ensemble des acteurs participant à la lutte contre l’insécurité. C’est seulement à ces conditions que seront démantelés les réseaux, mafieux ou non, qui font régner la terreur sur certaines parties du territoire national. C’est ainsi également que tous les actes de violence, de délinquance et d’incivilité pourront être punis de façon proportionnée à leur gravité, mais de manière certaine et rapide. La sanction, si elle est indispensable, doit toutefois s’accompagner d’une politique de prévention apportant des réponses concrètes aux causes multiples de la montée de la délinquance.

Mais l’inquiétude des Français ne tient pas seulement aux atteintes répétées portées à la sécurité des personnes et des biens. Elle se nourrit également des risques nouveaux qui se multiplient, que ceux-ci concernent l’identité culturelle, l’environnement, l’outil industriel ou touchent à leur alimentation quotidienne. Face à toutes ces menaces, l’Etat doit être présent et intransigeant sur le respect des règles. Il doit jouer pleinement son rôle de protection face aux aléas d’une mondialisation qui apparaît parfois sans foi ni loi.

Pour agir avec efficacité, l’Etat doit se recentrer sur ses missions essentielles et accepter de déléguer davantage en décentralisant plus largement.

Libérer les énergies.

Certains que l’interventionnisme économique tatillon de la précédente majorité et sa gestion dispendieuse des deniers publics ont affaibli les forces de l’économie française dans la compétition internationale, les députés du groupe de l’Union pour la Majorité Présidentielle s’engagent à redonner toutes ses chances à l’économie de leur pays pour le remettre sur les rails du plein emploi.

Dans cette perspective, la baisse des impôts constitue un préalable incontournable pour que le travail, le mérite et l’effort soient justement récompensés et la consommation stimulée. De son côté, la baisse des charges sociales offrira une chance nouvelle aux jeunes en quête d’insertion professionnelle, comme aux moins qualifiés. Dans tous les cas, la politique conduite doit se traduire pour chacun, et notamment pour les salariés les plus modestes, par un surcroît de pouvoir d’achat tant attendu après les cinq années de stagnation qu’ils ont connues.

Par ailleurs, la liberté d’entreprendre doit être pleinement reconnue, ce qui suppose une réduction du poids des charges fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises, un assouplissement de la législation sur les 35 heures, imposée par la force et sans considération des situations particulières, ainsi qu’un allégement des contraintes et des procédures administratives.

Attachés à une gestion rigoureuse de l’argent public, les députés de l’Union pour la Majorité Présidentielle attendent aussi de l’Etat qu’il montre l’exemple et renoue avec une politique sérieuse des finances publiques visant à alléger la contrainte que fait peser sur la France et sur ses jeunes générations la persistance de déficits et de dettes publics excessifs.

Renouer avec la cohésion sociale.

Convaincus que la croissance n’a d’autre but que de servir le progrès social et attachés à ce que ses fruits soient équitablement partagés, les députés de l’Union pour la Majorité Présidentielle réaffirment leur confiance dans la capacité de la société française à renouer avec le dialogue et la cohésion sociale.

Restaurer la cohésion sociale, c’est évidemment garantir la pérennité des mécanismes collectifs de solidarité propres à la société française. Préserver le système français de retraite par répartition qui établit un lien précieux entre les jeunes générations et leurs aînés et étendre parallèlement à tous les Français les mécanismes d’épargne individuelle en vue de la retraite dont bénéficie déjà la fonction publique. Redonner confiance à toute la filière de soins et aux professionnels de santé. Reconnaître vraiment la place de la famille et sa contribution à la cohésion d’ensemble de la société.

Le lien social, c’est d’abord à l’école que l’on en fait l’apprentissage, une école qui doit mieux prendre en compte les aptitudes de chacun tout en garantissant à tous une chance de réussir. Le lien social, c’est aussi l’amélioration du cadre de vie et des conditions du logement, le développement harmonieux du territoire français et l’amélioration de l’efficacité de tous les services publics.

Une France, fer de lance de l’Europe.

Soucieux du rayonnement de la France, les députés de l’Union pour la Majorité Présidentielle soutiendront activement les initiatives prises par le Président de la République pour que la voix de la France se fasse entendre partout, en Europe et dans le monde.

Convaincus que dans bien des domaines l’Europe est l’avenir de la France, ils attendent de l’Union européenne qu’elle se rapproche du citoyen et que son fonctionnement soit plus démocratique. La réforme des institutions européennes est, à cet égard, essentielle. Elle doit permettre de clarifier la répartition des compétences entre l’Union et les Etats membres, contribuer à mettre en place une véritable politique étrangère commune, à renforcer les synergies en matière de défense et à mieux harmoniser les politiques économiques conduites pour asseoir le rôle international de l’euro après son introduction réussie. Le succès de la réforme des institutions conditionne très largement notre capacité commune à mieux maîtriser la mondialisation et à mieux protéger les citoyens contre les crises et les risques extérieurs.

Voilà le sens que les députés du groupe de l’Union pour la Majorité Présidentielle entendent donner à leur action pour les cinq années qui viennent. Unis autour de Jacques Chirac et de son Gouvernement, ils feront tout pour redonner confiance à la France et aux Français.


Source Assemblée Nationale .


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