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La déclaration des groupes politiques
Déclarations politiques du groupe UDF remises à la présidence de l’Assemblée nationale le 25 juin 2002, en application de l’article 19 du Règlement de l’Assemblée nationale.


Hervé Morin - Président du groupe UDF - A.N

2 juillet 2002.
Rachid Halloui

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Groupe union pour la démocratie française

Les députés soussignés constituent un groupe parlementaire dénommé "Union pour la Démocratie Française et apparentés".

Ils se reconnaissent dans la majorité présidentielle née le 5 mai 2002 et soutiennent l’action du gouvernement nommé le 17 juin 2002. Cette loyauté et ce soutien s’accompagnent d’une liberté de parole et de proposition qu’ils revendiquent et entendent mettre en œuvre tout au long de la législature. Dans ce contexte, le principe de fonctionnement du groupe est celui de la liberté de vote laissée à chaque député.

En étroite concertation avec leur mouvement, les groupes parlementaires du Sénat et les représentants français de l’UDF au Parlement européen, ils entendent travailler à la modernisation de la France, promouvoir une société de liberté et de responsabilité et défendre les préoccupations et les aspirations des Français auprès du gouvernement à l’Assemblée nationale.

Les députés de l’UDF se reconnaissent dans les exigences suivantes :
1. La synthèse entre le libéral et le social.
L’économie de marché est la seule capable de créer la richesse nécessaire au progrès de la société. Les énergies de l’entreprise et de toutes les forces économiques doivent être libérées, en particulier par la baisse des charges qui pèsent sur elles et empêchent les créations d’emplois indispensables au bon fonctionnement de l’économie.

De même, ils souhaitent que le travail soit davantage récompensé et le salaire direct augmenté, par la baisse des cotisations sociales salariées.

Les députés UDF et apparentés militent en faveur de la baisse des prélèvements obligatoires, de manière à atteindre au moins la moyenne de nos partenaires européens. Ils rappellent leur attachement à l’équilibre des finances publiques et insistent sur le respect des engagements de la France dans ce domaine, en particulier européens.

2. Un nouvel équilibre des pouvoirs.

Les députés UDF et apparentés condamnent toute concentration des pouvoirs et défendent l’idée d’une société de partenaires largement décentralisée. Ils estiment que l’Etat moderne doit reconnaître la multitude de centres de pouvoirs que constituent les corps intermédiaires, les collectivités locales, les syndicats, les associations, les entreprises, les familles… qui sont autant de partenaires indispensables au maintien et à l’affermissement du lien social. Une politique déterminée de décentralisation et d’aménagement du territoire est à mettre en œuvre.

Banlieues, monde rural, milieu agricole, petits salariés… Des pans entiers de la société française se sentent abandonnés d’un pouvoir qui s’est progressivement éloigné d’eux pour devenir affaire de professionnels. Les citoyens doivent se réapproprier ce pouvoir pour qu’enfin ils puissent effectivement peser sur les grands choix de l’avenir et reprendre en main leur destin. Les députés UDF et apparentés se prononcent ainsi pour la multiplication des débats publics préalables à la discussion des projets de loi et considèrent que la concertation et le dialogue constituent une méthode de gouvernement irremplaçable. Ils reconnaissent que la sécurité constitue la première des libertés et entendent répondre concrètement à cette exigence de nos concitoyens.

Les députés UDF et apparentés veulent promouvoir un régime présidentiel équilibré, par le renforcement du Parlement.

3. Une vraie Europe pour que les citoyens aient leur mot à dire.

Les députés UDF se reconnaissent dans l’héritage des Pères fondateurs de l’Europe et militent en faveur de l’avènement d’une fédération européenne, fondée sur les principes de subsidiarité et de transparence.

Cela suppose la création d’une véritable défense européenne, une voix européenne en matière diplomatique, l’élaboration d’une Constitution qui établisse clairement les compétences au sein de l’Union et un président de l’Union chargé de la légitimité démocratique et de l’expression de l’Union dans le monde.

En Europe, comme en France, le pouvoir, à quelque degré qu’il se situe, n’a de légitimité que dans la volonté du citoyen, et ne doit pas pouvoir s’exercer sans contrôle.



Source Assemblée Nationale .

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