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Enquête
Mise en place d' " homicide 17 "
La gendarmerie a décidé de créer un groupe permanent d'investigation baptisé " homicide 17 ". Une cellule structurée similaire à celle travaillant sur la disparition de la petite Marion à Agen ou à celle de la jeune Estelle à Guermantes.


Mardi 19 août 2003

Aïcha Nedji

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"Nous procédons à des interpellations pour vérifier leurs identités et les entendre quelques heures. Mais toutes les personnes interpellées à ce jour ont été mises hors de cause. Hélas, nous n'avons pas encore arrêté le coupable ".
Lieutenant-Colonel Guillot.

  Cette cellule dont le chiffre 17 évoque le numéro du département de la Charente-Maritime est surtout destinée à centraliser toutes les informations recueillies ces derniers jours. Deux officiers de la direction générale de la gendarmerie doivent arriver ce mardi à La Rochelle pour assurer la mise en place de cette toute nouvelle structure qui doit être rapidement opérationnelle. Celle-ci devrait disposer de nombreux moyens dont un profiler, spécialiste de l'analyse comportementale. Une vingtaine d'hommes environ, issus entre autre de la section de recherche de Poitiers, devraient y être affectés.

Homicide 17 sera " Le moyen de maintenir les mêmes hommes sur le terrain et de travailler à long terme " a expliqué le lieutenant-colonel Guillot. Il semble donc que l'on se dirige vers une enquête plus longue que prévue, vers " une procédure complexe et rigoureuse " comme l'a rappelé samedi l'un des responsables de l'enquête, le capitaine Duvigneau.

Si des interpellations ont effectivement eu lieu aucun coupable n'a été arrêté, contrairement aux nombreuses rumeurs qui circulent sur l'île : " Nous procédons à des interpellations pour vérifier leurs identités et les entendre quelques heures. Mais toutes les personnes interpellées à ce jour ont été mises hors de cause. Hélas, nous n'avons pas encore arrêté le coupable " a confirmé M.Guillot.

Plus de 400 appels, (une trentaine par jour) ont été reçus à la gendarmerie qui précise pourtant qu'aucun n'a permis de déboucher sur une piste sérieuse : " Sur ces 400 signalements, plus des trois quarts ont été écartés. Nous nous concentrons désormais sur quelques dizaines de dossiers sérieux, signalés un peu partout en France. Mais nous disposons de très peu d'éléments".

C'est donc un travail de titan qui attend les policiers. Ces derniers doivent effectuer un véritable tri parmi les témoignages. Certains témoins profitant de ce drame pour procéder à des règlements de compte en dénonçant des personnes dont il apparaît finalement quelles n'ont rien à voir avec le meurtre de la jeune Audrey. L'installation de la cellule Homicide 17 devrait permettre un travail plus efficace et un traitement plus rapide de ces signalements.
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