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Procès
Le père égorgeur
Ouverture jeudi matin, devant la Cour d'assises de Dordogne du procès d'un père qui en 2001 a égorgé sa fille de 5 ans avant de blesser grièvement sa femme avec laquelle il était en instance de divorce.
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Vendredi 28 novembre 2003
Rachid.B
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Pendant 3 jours, les jurés de la Cour d'assises de Dordogne vont tenter de comprendre ce qui a pu conduire un père de 47 ans a égorgé sa fille de 5 ans qu'il dit aimer par dessus tout.
Le matin du 4 août 2001, Jean-Jacques Bouchoou, chauffeur de bus et apiculteur se rend à Bergerac en Dordogne, dans les locaux d'une association de médiation située dans la rue la plus commerçante de la ville pour y rencontrer sa femme et sa fille.
A la fin de l'entrevue, la maman âgée de 45 ans, regagne sa voiture en compagnie de la fillette. Le père monte à l'arrière, prend l'enfant sur ses genoux et l'égorge avec son Opinel, ensuite, il poignarde son épouse de deux coups de couteaux avant de tenter de mettre fin à ses jours. Mortellement touchée, l'enfant succombe à l'hôpital quelques heures après.
Pour maître Benoît Ducos Ader, l'avocat de M.Bouchoou, cet acte prémédité est celui d'un père poussé à bout par une procédure de divorce difficile, qui ne supporte plus de voir son droit de visite se réduire à un seul samedi par mois. Pour l'avocat, son client allait mal, était en grande détresse. C'était un homme " dans une solitude totale qui n'a pas été accompagné du tout dans ces décisions de justice ".
L'accusation dresse de ce père de famille, un tout autre portrait, celui d'un homme impulsif et violent.
Quant à la maman, partie civile, elle attend beaucoup de ce procès. Pour son avocat Me François Joly, sa cliente attend une réponse à toutes ses questions. Depuis, 2 ans, cette dernière éprouve un très grand sentiment de culpabilité et se demande si en changeant d'attitude ou en adoptant un autre comportement, " elle aurait pu éviter que se produise l'irréparable ".
Poursuivi pour assassinat sur mineur de moins de 15 ans et tentative d'assassinat sur son ex-épouse, Jean-Jacques Bouchoou encourt la réclusion à perpétuité.
La deuxième journée d'audience sera consacrée à l'examen de la personnalité de l'accusé. Médecins légistes et experts psychiatres vont se succéder à la barre.
Le verdict est attendu lundi 1er décembre mais il ne devrait est rendu que tard dans la soirée.
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