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Jeudi 27 novembre 2003
Var.I
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L'enquête concernant le meurtre de Clément Roussenq, ce principal de collège assassiné le 26 décembre dernier sur le parking d'un établissement scolaire de La Ciotat s'avère délicate.
Suite à l'information judiciaire contre X ouverte le 30 septembre pour assassinat en raison des "circonstances aggravantes de préméditation et de guet-apens", l'enquête menée par les policiers de la SRPJ de Marseille n'avance pas beaucoup. Si officiellement, aucune piste n'est privilégiée, les policiers se tournent prioritairement vers l'entourage scolaire du proviseur. Ces derniers recherchent tout différend qui aurait pu survenir entre la victime et un jeune appartenant ou non à l'établissement.
Ainsi, les policiers ont découvert qu'au mois d'Août dernier, la Mercedes du principal avait eu les pneus crevés. Le véhicule avait aussi été tagué du sigle FDL. Des inscriptions identiques avaient également été retrouvées sur les murs du collège. Ce sigle pourrait renvoyer à la cité Fardeloup, un quartier situé tout près de l'établissement où plusieurs musiciens d'un groupe de RAP surnommé FDL ont été interrogés le 29 septembre dernier, sans résultat.
Le juge Frédéric Campi qui est chargé de l'instruction de cette affaire dispose de quelques indices pour diriger son enquête : ainsi des traces d'ADN ont été retrouvées sur les téléphones du parking. C'est sur l'un d'entre eux que l'appel amenant le proviseur à sortir de chez lui a été passé. Le magistrat possède également, une empreinte digitale déposée sur une canette de bière qui a été retrouvée sur les lieux même du crime. Son propriétaire figure parmi les douze personnes qui ont été auditionnées avant d'être relâchées sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.
"C'est une énigme sur laquelle nous travaillons, avec tellement de personnes susceptibles d'avoir fréquenté la victime qu'il y a un travail colossal de dizaines de personnes à entendre" a souligné Jacques Beaume, le procureur de Marseille.
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