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Dimanche 22 septembre 2002.
Rachida Nassaoui
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Un oui franc et massif
Aucune réelle surprise,
les délégués du RPR ont répondu favorablement aux deux questions qui leur étaient posées.
Ils ont dit OUI à la "transformation du rassemblement pour entrer, par voie de fusion avec
les autres formations qui la constitueront, dans l'UMP lors de son congrès
fondateur" du 17 novembre.
Le fondateur du mouvement, Jacques Chirac s'est adressé aux militants par système vidéo interposé leur demandant
de rester "gaullistes": "Avec bonheur, avec fierté, vous avez été des militants gaullistes.
Mes chers compagnons, je vous demande de le rester.
Je vous demande de rester ce que vous êtes"
Jacques Chirac a dit son espoir de voir
naître "une formation qui compte dans la vie politique
internationale, à l'image des grands partis qui font vivre
la démocratie chez nos principaux partenaires, en Europe et outre-Atlantique".
Le Premier Ministre venu rendre visite aux ex-RPR leur a proposé "de faire en France ce qui a déjà
été fait dans de nombreux pays européens,
une grande famille du centre-droit, capable de soutenir le gouvernement
mais aussi de proposer des initiatives, d'éclairer la route".
Reste que devant cette union de façade, il reste malgré tout de lourdes rivalités entre les différents
ténors du mouvement gaulliste.
Si plusieurs responsables gaullistes se sont succédés pour rassurer des militants inquiets et tristes
,
Philippe Séguin et Edouard Balladur manquaient singulièrement à l'appel.
Le président provisoire de l'UMP, Alain Juppé
a pris "l'engagement solennel que, dans la future formation,
tout le monde sera respecté" mais dans le même temps, il a mis en garde contre une dissolution dans
des courants multiples.
Son rival Nicolas Sarkozy vantant "la démocratie interne" a rappelé de son côté que
l'UMP "sera une réussite si nous la vivons comme une aventure collective".
Le ministre le plus populaire
du gouvernement a prévenu qu'il entendait être associé au partage de responsabilités :
"L'UMP sera une affaire d'équipe ou ne sera pas". Affaire à suivre donc!
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