D'ordinaire, cette société n'hésite pas comme d'autres sociétés de " phoning " à embaucher des jeunes filles portant le voile. Mais selon le journal Libération, le cas de dalila ne serait pas un cas isolé. Dans une annexe de Lyon, le quotidien précise qu'une salariée, étudiante de 25 ans a été renvoyée le 16 août dernier pour le même motif à savoir que l'employée refusait de nouer son foulard en dégageant son cou et ses oreilles. Ainsi, quinze jours avant l'expiration de son CDD, Aïcha a été licenciée pour "insubordination" et non-respect des consignes vestimentaires.
Comme Dalila, la salariée a été engagée alors qu'elle portait déjà le voile. Elle a saisi, elle aussi, le conseil des prud'hommes.
Ce n'est donc pas un procès mais deux que la société Téléperformance a sur les bras. Pour tenter de désamorcer des conflits successifs pouvant laisser croire à une croisade de cette société contre l'islam, cette dernière a proposé à Aïcha une somme d'argent pour qu'elle cesse toute poursuite judiciaire et qu'elle ne saisisse pas la presse. La jeune femme a refusé et l'audience aura bien lieu, en septembre 2003.