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Enquête
Un violeur présumé interpellé à Saint-Dié
L'homme qui a été interpellé lundi dernier dans les Vosges a été trahi par son ADN. Il serait responsable de l'agression de la jeune Rachida(*) intervenue en octobre dernier 2001. La jeune femme sous l'emprise de l'efficace GHB avait été violée avant d'être agressée.


Jeudi 4 décembre 2003

Rachid.B

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"...".

  Le 6 octobre 2001, Rachida (*) est découverte violée et à demi-étranglée dans une cage d'escalier d'un immeuble HLM de Saint-Dié dans les Vosges. Les enquêteurs n'écartent pas l'hypothèse que la jeune femme âgée de 27 ans qui avait passé la soirée dans une discothèque de Lunéville, puisse avoir été victime du GHB, la drogue du violeur. Des soupçons qui ne pourront toutefois être confirmés, les examens ayant été pratiqués trop tardivement.

Comme lors de chaque agression sexuelle, les policiers effectuent des prélèvements d'ADN. Lundi dernier, Hakan Saglam, un jeune homme de 25 ans, est interpellé dans le cadre d'une autre affaire. Son empreinte génétique correspond à celle relevée sur le corps de Rachida. Mardi, des perquisitions sont effectuées au domicile du violeur présumé ainsi que chez sa petite amie. Chez cette dernière, on découvre des bijoux appartenant à la victime.

Interrogée, l'ex petite amie d'Hakan craque et avoue que le 6 octobre 2001, elle avait été chargé par ce dernier, de " rabattre des filles ". C'est ainsi qu'elle invite Rachida à prendre un verre à sa table. Selon les policiers, c'est après avoir bu sa boisson que la jeune fille perd connaissance.

Le couple ainsi qu'un troisième homme emmènent la jeune femme " prendre l'air ". Une fois dehors, ils vont pouvoir la faire monter dans leur voiture sans aucun problème.

Hakan Saglam, a été mis en examen pour "viol sur personne vulnérable, séquestration, vol et violences" par le juge d'instruction Franck Walgenwitz chargé de ce dossier. Le violeur présumé qui demeure à Saint-Dié a été emprisonné mercredi soir à la maison d'arrêt de Nancy en Meurthe-et-Moselle.

Quant au troisième homme, le complice présumé du couple, interpellé, il est toujours en garde à vue.

(*) Le prénom a été changé
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