Enquête Les recherches continuent
Samedi matin, les enquêteurs continuaient leurs recherches pour retrouver " le tireur fou " qui vendredi soir a abattu en pleine rue, Mohamed Maghara ,un jeune d'origine marocaine après avoir blessé trois autres personnes.
Dimanche 6 octobre 2002 Mis à jour : le vendredi 2 janvier 2004
Les recherches continuaient samedi pour retrouver " le tireur fou " qui vendredi soir a fait un véritable carnage dans une banlieue proche de Dunkerque en tirant dans la foule, blessant trois personnes et tuant un jeune lycéen de 17 ans.
Pour parvenir à mettre la main sur l'homme au 4X4, 200 policiers ont été mobilisés et samedi matin, ces équipes ont été renforcées par des CRS et des membres de la sûreté départementale de Lille.
Selon des témoins présents au moment des faits, le meurtrier se serait écrié " je vais tous vous tuer ! " juste avant de tirer. Ils ont pu fournir aux enquêteurs, une description sommaire de l'individu en question : il s'agit d'un homme " de type européen, de forte corpulence, âgé entre 40 et 50 ans, vêtu d'un treillis ou d'une veste de chasse, d'une casquette, de lunettes noires, porteur d'une moustache et d'une barbe se déplaçant avec un 4x4 vert sans doute une Nissan ".
Le meurtre gratuit et raciste est largement privilégié par les policiers chargés de l'enquête. Des soupçons confirmés par le sous-préfet de Dunkerque, Daniel Perey, qui a confirmé au journal Le Monde qu'il s'agissait " vraisemblablement d'une agression raciste ".
Il semble bien également, que le responsable de cette tuerie ait prémédité son geste puisque toujours selon les personnes présentes, les plaques d'immatriculation de son véhicule étaient maquillées. Les enquêteurs n'excluent pas non plus qu'il se soit grimé et qu'il ait dissimulé ses yeux sous des lunettes de soleil noire pour empêcher toute identification.
Dans Grande Synthé, les habitants sont encore sous le choc. Dans cette banlieue de Dunkerque, l'incompréhension se mêle à la colère. Samedi après-midi une marche silencieuse a été organisée. Des appels aux calmes ont été lancés.