Enquête Reconstitution sous haute surveillance
Un important dispositif de sécurité a été mis en place pour permettre mardi dernier, la reconstitution du meurtre raciste de Mohamed Maghara, 17 ans tué en octobre 2002 près de Dunkerque.
Mardi soir à Grande-Synthe, il y avait beaucoup de monde autour du juge d'instruction et des experts pour la reconstitution du meurtre de Mohamed Maghara.
Le 4 octobre 2002, Joël Damman s'était rendu dans un bar de la ville. Sur place, il avait tiré sur le patron ainsi que sur deux clients puis sur le jeune Mohamed, un lycéen âgé de 17 ans parce qu'ils étaient maghrébins.
Un meurtre raciste qui avait profondément indigné cette ville située près de Dunkerque. De violentes altercations s'y étaient déroulées quelques jours après la mort de la victime.
Mardi, Joël Damman écroué à la prison de Loos depuis le 7 octobre 2002, n'était pas présent et c'est un policier qui l'a remplacé. Une centaine de personnes se sont déplacées pour assister à cette reconstitution qui s'est cependant, déroulée sans incident et dans le calme.