Une enquête pour "dénonciation calomnieuse" et "dénonciation d'un crime ou délit imaginaire" a été ouverte vendredi dernier.
Lundi, la famille Becheri doit être entendue par le juge d'instruction de Bobigny, Roger Le Loire. Interrogé par l'AFP, un des fils Becheri a nié que sa famille puisse être le "commanditaire du complot".
"On est au courant de rien, on n'a rien fait. Je ne vois pas l'intérêt qu'on aurait à faire une telle chose" a-t-il expliqué.
Dans ce dossier, l'implication directe des beaux-parents n'est pas encore prouvée. Mais les enquêteurs recherchent activement, un oncle de Louisa, Djilali Diffalah qui serait en fuite en Algérie. Ce dernier est soupçonné d'être l'organisateur du complot et notamment d'avoir fourni les armes et explosifs; Marcel Le Hir et Patrick Pouchoulin, n'étant que de simples exécutants.
Une autre enquête est actuellement en cours à Bobigny. En effet, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée fin décembre par les parents de Louisa. Conformément à la loi, un juge d'instruction a donc été saisi.
Après la mort de Louisa, l'épouse d'Abderazak Besseghir et la fille de Monsieur et Madame Becheri, une enquête est ouverte. Les policiers constate que la victime décédée lors de l'incendie de son pavillon, porte des traces de cicatrices aux poignets. Ces dernières attestant d'une tentative de suicide, ils écartent l'homicide, thèse soutenue par les parents. Le parquet classe l'affaire sans suite. Mais pour la famille, le dossier n'est pas clos. Elle reste persuadée qu'Abderazak Besseghir est bien responsable de la mort de leur fille.
C'est cette certitude qui aurait pu être à l'origine de la vengeance familiale.