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TERRORISME
Affaire Abderazak Besseghir: Les beaux-parents en garde à vue
Selon l'avocat de la famille Becheri, Maître Gilbert Collard, ses clients ont été placés lundi, en garde à vue par la brigade criminelle de Paris.
Ils étaient convoqués dans le cadre du complot organisé contre le jeune bagagiste de Roissy qui avait valu à ce dernier de passer 10 jours à Fleury Mérogis dans le quartier " détenu à haut risque".
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Mardi 14 janvier 2003
Stéphane Brume
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Marcel Le Hir, un ex-légionnaire ainsi que Patrick Pouchoulin, un détective privé sont passés aux aveux vendredi dernier, reconnaissant avoir placé les armes et explosifs dans le coffre de la 205 noire d'Abderazak Besseghir et qu'il s'agissait d'un complot dont le mobile était la vengeance de Louisa, l'ex épouse de Besseghir qui s'est donnée la mort au printemps dernier. Les deux hommes ont été mis en examen et écroués.
Le frère de la mère de Louisa est recherché activement. Selon les deux hommes, c'est lui qui aurait fourni les armes et explosifs. Apparemment, cet algérien aurait quitté la France la semaine dernière pour retourner sans doute en Algérie.
Pour le moment, la police ne possède aucune certitude quant à l'implication directe des parents de Louisa dans ce complot machiavélique. Une seule assurance, la famille Becheri voue une haine sans borne à leur gendre. Déçue par une enquête qui a toujours considéré la mort de leur fille comme un suicide aurait-elle décidé de franchir le pas et de se rendre justice? Telle est la question à laquelle devront répondre les enquêteurs.
Quant au jeune bagagiste, après avoir regagné son domicile et retrouvé son fils et sa famille, il tente aujourd'hui de reprendre une vie normale. Dans plusieurs interviews, il a déclaré ne ressentir aucune animosité envers son ex belle famille : "Je ne vais pas envoyer de pauvres gens en prison, au fond du trou d'où je viens. Je les ai oubliés, qu'ils m'oublient. Je n'ai pas de haine contre eux, mais aucun sentiment. Je veux que la justice me disculpe et lave les salissures sur mon nom" a-t-il expliqué au journal Libération.
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