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TERRORISME
Compassion, amitié ou affaire d'argent ?
Fatiah Bécheri qui est en garde à vue avec son époux depuis lundi au 36 quai des Orfèvres, vient de reconnaître pendant son interrogatoire qu'elle avait bien eu connaissance d'un complot visant à impliquer son gendre dans une affaire de terrorisme.
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mardi 14 janvier 2003
Stéphane Brume
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Selon Maître Gilbert Collard, Fatia Bechiri a bien reconnu être impliquée dans la décision de monter de toutes pièces une affaire de terrorisme contre son gendre mais affirme néanmoins que son mari n'était au courant de rien.
Cette affirmation contredit quelque peu les déclarations de Marcel Le Hir et de Patrick Pouchelin qui déclarent sur PV que les deux époux ont assisté à la "réunion préparatoire" destiné à concevoir le projet de faire passer le bagagiste en terroriste profitant ainsi de la situation internationale et de sa profession. Mais plus incroyable encore, ils affirment qu'initialement, il avait été prévu tout bonnement de le "supprimer".
Les deux hommes sont selon la police des amateurs mais néanmoins "intelligents" qui assurent avoir agi non pour de l'argent mais par compassion ou par amitié. Ce point reste encore à confirmer.
Quant au troisième larron, "le cerveau", c'est lui affirment-ils qui aurait fourni les armes et explosifs. Il s'agirait de Djilali Diffalah, le frère de Fatia Bécheri qui serait rentré "opportunément" en Algérie. Ce dernier selon les enquêteurs aurait un passé "assez sulfureux". Il aurait été déjà interpellé pour des affaires d'escroqueries.
Les deux époux mis en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse" et "complicité de dénonciation d'un crime ou délit imaginaire", ont été écroués; Fatiah a Fleury-Mérogis dans l'Essonne, tandis que son époux est détenu à Villepinte (Seine-Saint-Denis).
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